À la fois proche et lointaine, avec une situation géographique à cheval sur deux continents (en terme plus courant on dirait le cul entre 2 chaises…), la Turquie est malgré tout assez méconnue ou en tout cas traîne aussi pas mal d’a priori…
Dans cette nouvelle tentative d’article avec photos, on va donc vous parler de la Turquie !
Venant d’Iran, forcément, on arrive par l’est du pays, et comme c’était prévu depuis le départ de France, on vise plein ouest pour retrouver une amie.
Première étape en Turquie, la ville de Van.
Première étape car on doit surtout trouver un garage pour Teddy, qui depuis l’Iran n’arrête pas de chauffer et ça s’empire avec le temps : à la moindre montée le voyant passe au rouge !
Après l’Iran, arriver en Turquie c’est comme revenir en France, ou tout du moins en Europe : on retrouve des repères occidentaux, des marques…une fois en Turquie avec la voiture, la partie est gagnée : ici pas de visa donc on a le temps, pas d’import de véhicule avec le carnet de passage, et des concessions land rover donc des pièces si besoin, pas la peine de se faire envoyer des trucs de France.
On nous guide dans un atelier spécialisé Defender : Otokar. En fait Otokar c’est une marque turque qui transforme des Defender pour des besoins spéciaux, type armée ou police.
Par exemple, sur base de Defender ils font ça…
Un véhicule blindée pour la police. Pour être monté et avoir roulé dedans, la carrosserie se prête pas mal du tout à de l’aménagement pour du voyage ! Mais Otokar ne vend pas en France 🙁
Sinon, ils font aussi des trucs sympa sur base de Hummer
Le Cobra est un véhicule tactique. Derrière son aspect brut de décoffrage il regorge de technologie avec des caméras de surveillance surpuissantes, une tourelle armée…un vrai véhicule de l’armée quoi !
Bref avec tout ça, on savait qu’on était entre de bonnes mains pour Teddy, et à peine arrivé, l’équipe se met au boulot.
Avec 2 mots de turc, 3 mots d’anglais, un peu de français et de russe (euh…oui, on a gardé quelques réflexes russes quand on tente de parler avec des gens…mais ça sert strictement à rien en Turquie) on explique notre souci.
L’intervention aura lieu sur 2 jours car on est arrivé tard, mais grâce à ça, fini les soucis de chauffe ! On repart avec un Teddy prêt à enquiller du kilomètre, car mine de rien notre route est encore longue !
Une adresse et un réseau de réparation pour Defender à retenir pour ceux qui passeront par la Turquie : Otokar. En fait, nos voyages c’est un peu un « j’ai testé pour vous » des ateliers Defender dans le monde 🙂
Ceci étant fait, on peut aller se promener un peu…
L’un des attraits de Van, c’est son château. Une ancienne forteresse qui domine la ville, et où se sont succédés pas mal de dirigeants de différents empires.
En haut de sa montagne, on comprend que ce château était imprenable…de là-haut on peut observer la ville et se rendre compte qu’elle est toute neuve : les tremblements de terre, dont le dernier date de l’an passé, détruisent la ville qui n’a de cesse de se reconstruire.
Et pour les amis des bêtes, Van est aussi connu pour…ses chats ! On le dit car les chats c’est la mode sur internet, ça va donc bien classer notre site dans Google si on parle de chat…le chat de Van, il parait car on n’en a pas vu, est tout blanc avec des yeux de couleurs différentes et est très intelligent (enfin pour autant qu’on puisse qualifier un chat d’intelligent, j’ai jamais vu un chat résoudre une équation différentielle encore…).
En plus de 4 mois de voyage, et plus de 25000km, on n’a pas eu un seul accident de voiture ou le moindre accrochage. En moins de 10 minutes, et moins de 5km, Olivier a réussi à avoir un accident avec Teddy : à un feu rouge, dans la panique, il a enclenché la marche arrière…sauf que derrière il y avait un taxi…
Résultat : l’avant du taxi a bien bougé, le capot, le pare-choc mais heureusement le radiateur n’a rien. Teddy n’a a priori rien, pas de souci.
Le différent est réglé rapidement en payant le devis établi par le carrossier, et tout se fini bien avec une poignée de main. En France, ça aurait coûté bien plus cher et des engueulades en plus…
Olivier est rassuré de l’issue de l’histoire, il termine ainsi son séjour en beauté.
Pour ne pas rester la dessus, on continue notre programme : visite de l’ile de Akdamar.
C’est une île sur le lac de Van, avec une église arménienne posée dessus. On s’y rend donc en bateau, Teddy ne sachant pas nager…
Les églises arméniennes sont vraiment très différentes de celles qu’on peut voir habituellement en France. Elles ont leur propre style.
L’intérieur est encore décoré avec les peintures originales, mais assez passées (faut dire qu’elle a quasi mille ans…)
Et la journée se termine par cette visite, et autour d’une bière. 10 jours sans alcool s’était le plus long sevrage pour Olivier, le soir on apprécie donc une Efes fraîche. Le lendemain, avion pour Paris pour Olivier : il repart 15 jours en vacances pour s’en remettre et se reposer.
Notre voyage, nous, continue, et à quelques kilomètres de Van, on va vers Tatvan pour manger un morceau et au volcan qui a formé le lac de Van : Nemrut Dagı.
Comme on a été en mouvement chaque jour, on décide de se poser un peu dans le volcan. Oui oui, DANS le volcan, dans son cratère. Il parait qu’il est éteint même si la dernière éruption date de moins de 150 ans.
On rencontre des voyageurs germanophones : 2 potes suisses qui vont vers la Mongolie, 2 potes allemandes en ballade en Turquie et 1 couple d’allemand qui voyagent au long cours.
On voit 4 véhicules sur la photo car les potes suisses voyagent chacun dans leur voiture ! La raison est simple en fait, la voiture initialement achetée est…trop petite pour loger l’un des compères qui fait 2 mètres !
On comprend mieux en voyant la voiture l’origine du problème…cette voiture, que Jmi a baptisé la Mignon Car respecte toutefois un cahier des charges très précis : un van, 4X4, 2 portes latérales coulissantes, un toit panoramique, de marque asiatique et assez compacte. Sauf que Florian, son propriétaire n’avait pas fait attention que le véhicule était aussi compact ! 🙂 Mais parmi tous les véhicules rencontrés, celui-là est vraiment le plus sympa et original ! Et on lui souhaite bonne chance car après la Mongolie il continue en Asie du sud-est avec cette mini voiture…:-)
Comme indiqué avant, on se pose un peu, on profite des lacs à l’intérieur de l’immense cratère…
On doit planifier un peu notre traversée de la Turquie car on doit aller vers Datça voir une amie et récupérer Adrien, le frère de Hyon et frère jumeau de Pauline.
Cette petite pause très sympathique nous aura permis de nous reposer, marcher un peu et profiter des temps : celui qu’il fait, et celui qui passe…
En tant que bon auvergnat, il n’y a rien de plus ressourçant qu’un volcan 🙂
On a du mal à le voir en photo mais il s’agit bien d’un immense cratère…
Après Nemrut Dagı, direction Nemrut Dagı…non non, il n’y a pas de faute de frappe, juste qu’on va du volcan Nemrut Dagı au tumulus funéraire du même nom…pourtant distant de plus de 500km !
Ce Nemrut Dagı là, c’est un lieu connu en Turquie pour observer le lever ou coucher de soleil. Oui, apparemment c’est mieux là, c’est ce qui est dit dans les guides de voyage, et vu le nombre de péquenauds présents comme nous à 5h du mat’, on a du tous lire la même info…
On se lève à 4h du mat’ pour être là haut 1h plus tard, et en plus il faut marcher encore 2 bons kms en pleine montée…
Puis le soleil se lève…
Mais en fait, je pense que pour profiter du spectacle c’est pas le soleil qu’il faut regarder mais les statues qui bordent le tumulus funéraire.
Un jour, y’a un mec qui a demandé à être enterré là-haut pour être pénard… Aujourd’hui, des hordes de visiteurs se pressent là-haut à l’aurore et au crépuscule…le pauvre, s’il avait su…
Comme on a du rouler de nuit pour être en place avant le lever du soleil, on s’est aperçu qu’on avait de gros soucis électriques : plus de phare, et en fait tout ce qui est électrique ne marche plus…pire que ça, quand on freine, ça cale…
On coupe donc tout ce qui est électrique, le démarreur fonctionne et le moteur tourne. On fera les clignotants à la main, et on fera gaffe au freinage de pas être brusque pour ne pas qu’on nous rentre dedans.
On avance jusqu’en Cappadoce, plus de 500km encore, en croisant les doigts pour ne pas avoir plus de problèmes ou des courts-circuits.
On arrive à Kayseri, et on va chez…Otokar ! On sait qu’ils sont bons alors on se prive pas. Le responsable de l’atelier, après nous avoir offert un thé, nous envoie chez son électricien auto, l’atelier juste en face.
Il trouve rapidement la panne : les fils arrières sont partiellement coupés, donc courts-circuits et des masses ont sauté. C’est le résultat de l’accident qu’a eu Olivier quelques jours plus tôt : visuellement rien, mais les câbles électriques qui étaient derrière ont été abimés.
Encore une bonne adresse à retenir 😉 En espérant ne plus avoir de visite de garage à faire…
Et on peut ainsi continuer sereinement en Cappadoce…
Tout le monde connait la Cappadoce, en tout cas de nom. Et vraiment, tout ce qu’on peut en dire dessus, tous les superlatifs employés dans les guides de voyage sont vrais : c’est un truc de fou !
On se fait notre 2ème petit plaisir touristique du voyage, après la rando à cheval au Kirghizstan : un vol en montgolfière au dessus de la Cappadoce…
Pour vous mettre en appétit : imaginez le soleil qui se lève le matin, et vous voyez des ballons se gonfler…et puis c’est votre tour, vous grimpez dans la nacelle et le ballon s’envole…
Et là, durant une heure, vous survolez des paysages grandioses, improbables dans leur forme mais magnifiques, le tout en silence…juste de temps en temps une flamme vient vous réchauffer tout en faisant reprendre un peu d’altitude au ballon. Le pilote, professionnel accompli vous fera passer tellement près des montagnes que parfois on pourrait les toucher presque !
Mais malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin, il faut aller se poser. Il y a des heures qui passent plus vite que d’autres…en tout cas, vous l’aurez compris, le vol en montgolfière c’est certes cliché, attrape-touristes, cher et j’en passe, mais on ne peut pas aller en Cappadoce sans le faire ! Et on ne peut pas le regretter…
Observer un paysage de haut, en volant, c’est totalement autre chose que de le voir depuis le sol, on évolue vraiment en 3D. Claude, si tu nous lis, tu comprends qu’on va pas mal se voir pour discuter à nos retours respectifs 😉
Et puis pour nous remettre de nos émotions, place à un peu de rando. Pour qui aime marcher, il y a de quoi faire ici aussi ! Avec pour thème : les églises et habitations troglodytes !
Les premiers chrétiens se sont réfugiés en Cappadoce où ils ont creusé dans la roche des églises. Souvent, pour y accéder il faut faire un peu d’escalade…
Mais l’intérieur en vaut la peine ! On n’imagine pas que tout cela a été taillé dans la roche, à l’intérieur de la montagne !
À l’intérieur on se croirait dans une église normale, où les colonnes ont été montées de façon classique…mais non, c’est bien la roche qui a été taillée ! Et le plus marquant, ce sont les détails dans les sculptures comme pour imiter une vraie colonne classique !
Les murs et plafonds sont décorés de peintures ou de sculptures. Malheureusement, il reste peu de peintures, le temps ayant fait son oeuvre, ou elles ont été saccagées lors des différentes conquêtes du lieu.
Il ne faut pas hésiter à sortir des chemins de rando proposés par les guides de voyage, car on peut tomber sur des petites églises cachées… Prévoir juste de bonnes chaussures 😉
Comme on le disait, il n’y a pas que les églises mais aussi des habitations troglodytes, pardon, que dis-je, des citées troglodytes !
Ça ressemble un peu à un gruyère à cause des ouvertures un peu partout, mais il s’agit bien d’une cité !
En Cappadoce, la roche d’origine volcanique est très tendre, ce qui a permis aux hommes de creuser dedans…cet avantage est aussi un inconvénient dans le temps, car l’érosion fait son oeuvre et détruit peu à peu ces ensembles.
S’il est une chose célèbre en Cappadoce, et ce sont les images qu’on voit le plus souvent, ce sont les cheminées de fées !
Cette structure étrange façonnée par l’érosion a une forme phallique…et très poétiquement, la vallée où on en trouve le plus a été nommée Love valley…
Après plusieurs jours en Cappadoce, et plusieurs randos, il faut avancer aussi un peu…
En route, alors qu’on vient tout juste de rencontrer des français qui se font un Bangkok-Paris en vélo, on se fait inviter à prendre le thé et à manger…
Sur le temps où on est là, on a l’impression que tout le village s’arrête, enfin tous les hommes du village. On ne voit pas une seule femme. Par chance l’un d’eux parle anglais, il vit en Norvège et revient ici pour les vacances.
Le soir, on décide de faire bivouac commun avec les cyclistes. Ils sont donc 3, 2 arrivent de Bangkok et le 3ème est venu de Paris pour les rejoindre 2 semaines…nous au moins quand on nous rejoint, on ne demande pas de pédaler hein ? 😉
On passe une soirée sous les étoiles à parler de nos voyages, c’est agréable de retrouver des voyageurs au long cours ! Et en route, ils ont croisé des personnes qu’on a aussi vues : David, le français en vélo depuis 3 ans sur les routes, Heike l’Allemande qui a pédalé avec David quelques temps…Qu’on soit en auto, moto, vélo ou à pied on partage tous la même chose, sans être sectaire sur le moyen de voyager, au contraire on est admiratif devant le moyen de l’autre !
Le lendemain nos routes se séparent, ils partent vers Ankara et nous on tire plein ouest. Aller faire un tour sur leur site pour lire leurs aventures http://www.leslibellules.com
En route pour l’ouest, on fait halte à Beyşehir, pour aller voir une mosquée tout en bois dedans…comme on arrive sur l’heure de la prière on attend un peu. Cette petite ville est très agréable, surtout autour de la mosquée, il règne une atmosphère de petit village…
Et puis l’intérieur de l’édifice…une forêt de colonne en bois ! Les mosquées impressionnent toujours par leur vaste espace intérieur car dedans il n’y a rien ! Pas de mobilier, pas de représentation, juste des tapis au sol, c’est un lieu simple, dédié à la prière et au recueillement.
Et puis l’heure tourne, on décide de passer la nuit à Beyşehir. Une affiche face à la mosquée fait l’éloge du lac : superbe lac où le coucher de soleil est l’un des plus long au monde…on sait pas trop le comment du pourquoi, si c’est vrai ou pas, mais on trouve l’aire de pique-nique de la ville, et donc ça sera notre bivouac.
On n’est pas mal, Hyon nous prépare une bonne salade, on est face au coucher de soleil sur le lac…
Bref la soirée commençait bien…mais on se doutait pas qu’elle se finirait encore mieux !
Nos voisins de pique-nique ont commencé timidement à venir nous parler, puis ont apporté du thé, puis des gâteaux puis du poulet grillé (oui dans cet ordre, on a refait un 2ème repas à l’envers).
La mère de famille, d’une extrême gentillesse a de suite adoré Hyon, il est vrai que lorsqu’elle indique qu’elle est sage-femme, les gens et encore plus les mères de famille se sentent proches de Hyon. Dans tous les pays qu’on a visités cette année, la sage-femme et le rôle qu’elle a au sein de la vie des femmes est primordial. Il n’y a qu’en France qu’on les ignore hélas…mais ce n’est pas le sujet.
Alors que la famille partait, on se dit chaleureusement au revoir. Mais 15 min plus tard, ils reviennent : la père de famille qui était resté à la maison a demandé à nous inviter donc ils sont revenus nous chercher. On accepte bien entendu l’invitation.
On remercie Google translate et la 3G turque qui a permis à l’un des fils de la famille de faire l’interprète 🙂 On a ainsi pu communiquer.
Et le lendemain, au tomber du lit, Hyon est conviée dans un moment réservé aux femmes, Jmi ne peut pas y aller : la cuisine !
Comme on disait plus haut, dehors, dans les maisons de thé, on a toujours vu des hommes prendre le thé et jouer aux cartes, pas de femme. En fait, le lieu social pour les femmes, c’est peut-être la cuisine, enfin faire la cuisine chez l’une d’entre elles. Et ce matin, Hyon va faire des pâtes fraiches chez une voisine dans l’immeuble d’en face !
Les femmes étalent la pâte au rouleau, une petite fille fait de même avec du matériel adapté à sa taille…Hyon, elle, se bat avec la farine car à son retour, elle revient couverte de farine ! 🙂 cette fois-ci, où on lui a donné un voile pour mettre sur sa tête, le voile lui a sauvé les cheveux 🙂
Il est temps de partir, un dernier au revoir à cette famille qui nous a invités. Un très grand merci à eux pour leur gentillesse, et on se reverra, en France, en février ! En effet, la mère de famille ira en France voir son frère !
On a rencontré pas mal de gens cette année, et à chaque fois on se demande si on les reverra. Malheureusement, souvent on sait bien que non, mais quand on sait que c’est possible ça nous fait plaisir ! On partage des moments éphémères, mais des moments intenses, avec des inconnus qui le temps d’une soirée ou d’un repas deviennent notre famille d’adoption. Même si on ne parle pas la même langue, on partage quelque chose qui est universel : la chaleur et la générosité humaine.
La route pour nous est encore longue…c’est grand la Turquie à traverser ! Après le Kazakhstan, ça doit être notre plus grosse traversée !
Ce soir, on vise Chimera, oui comme le mythe des chimères. Frustré de ne pas avoir pu voir les portes de l’enfer au Turkménistan (mais ce n’est que partie remise !), on va voir Chimera, un lieu qui a des points communs avec le Turkménistan.
De la terre sort du gaz qui s’enflamme au contact de l’air…partout dans cette montagne, des petites flammes jaillissent. Ici, le phénomène est naturel, il ne s’agit pas d’expériences russes qui ont foiré. C’est comme ça depuis des millénaires, les grecs avaient même construit des temples autour…la flamme Olympique vient historiquement d’ici, tout comme pas mal de mythe grec qui mentionne la chimère.
Et oui, car en fait on a beau être en Turquie, la façade ouest sur la méditerranée en fait, regorge de monuments datant de la Grèce antique ! Normal et évident en fait, mais on ne s’y attendait pas ! Quand on regarde une carte c’est évident de se dire que les grecs étaient là… Mais c’est orignal en tout cas 🙂
Du coup, sur la cote méditerranéenne, on visite des ruines de la Grèce antique en Turquie 🙂
Des villages antiques dans la montagnes…
Des temples de Zeus superbement conservés…
Et des théâtres à l’acoustique phénoménale !
Bref, c’est la Grèce antique !
Mais le but d’aller dans l’ouest c’est pas que pour voir du vieux cailloux taillés : Adrien nous rejoint ! Bon, lui il prend pas de risque…Pauline avait fait 1 mois avec nous, Olivier 10 jours, Adrien ça sera 3 jours…pour les prochains, on vous rassure, c’est pas si dur les voyages avec nous hein ? Adrien a bien dormi, sauf 1 ou 2 soirs, et a pas eu faim !
La côte méditerranéenne de la Turquie c’est des jolis tas de cailloux en forme de temple, mais aussi…des jolies plages de sable blanc et d’une eau bleue…
Oui Adrien manque un peu de bronzage…ou Jmi est trop resté dehors…ou les deux…
Et comme c’est bientôt l’anniversaire d’Adrien et qu’on sera pas encore rentré à ce moment-là, un cadeau en avance : du parapente !
Et puis direction Datça pour retrouver Chloé, une amie d’école d’ingénieur de Jmi.
En fait, la côte près de Fethiye est tellement jolie qu’elle est prise d’assaut par les touristes. Malheureusement le tourisme de masse, il n’y a rien de pire pour ruiner un endroit : tout devient payant, même la plage, tout est très cher et pour les locaux vous êtes une bourse sur pattes alors tout est prétexte à vous faire payer…heureusement que Datça c’est pas comme ça, alors on part vite…
En fait, finir notre voyage par la Turquie c’est pas mal, car on a appris que les kazakhs, kirghizes, ouzbèkes et turkmènes sont des peuples turcs ! Leurs langues sont similaires, car en fait les turcs ce ne sont pas des arabes ! Ce sont des chinois qui sont partis vers l’ouest…c’est la zone qu’on a fréquemment vue durant notre voyage : le Turkestan, ça va de l’ouest de la Chine, en passant par la Mongolie, l’Asie centrale jusqu’en Turquie…oui, les mongols sont aussi un peuple turc en fait…
Va falloir qu’on trouve un expert dans l’histoire des peuples et des religions pour qu’on nous explique tout ça…
Mais comme on le disait en début d’article, la Turquie est mal connue alors qu’elle a une histoire riche, à la rencontre de l’Orient et de l’Occident…
Aller on s’arrête là pour le moment, à bientôt !
PS : j’espère que cet article ne va pas poser de problème pour aller en ligne sur le site !
Denis , je suis encore prem’s cette fois-çi !!!!
Merci , les jeunes , d’avoir pris le temps de rédiger cet article , qui est fort intéressant , comme toujours n’est-ce pas ? Je vois que la menace de Marion a porté ses fruits pour que nous puissions avoir de la lecture .
Cà m’intrigue de savoir exactement cette histoire que la plupart de ces peuples seraient d’origine chinoise . A confirmer donc par des spécialistes !!!! .
Dommage que vous n’ayez pas vu un seul chat à VAN .
Bisous à vous deux .
c’est pas juste c’est toujours les memes qui gagnent!!! encore un super reportage, et je crois bien que celui ci est a classer parmi le top 3 ,c’est sur que sa doit te prendre du temps ,jmi, mais pour nous c’est que du bonheur ,continuez a nous faire rever!
bises a vous 2
Denis
Pourtant Denis, toi tu reçois les notifications quand on publie…pas ma mère 🙂
Le rêve touche bientôt a sa fin hélas, la route de retour va bientôt nous ramener à la maison…:-(
oui c’est vrai ,mais en meme temps , je reste pas a l’affut 😉
Merci encore pour vos efforts epistolaires:ça nous permet de partager,nous pauvres sedentaires:mais des montgolfieres il y en a aussi à Bavilliers aujourd’hui…rien à voir avec la Cappadoce sans doute!
Hyon sans voile je la reconnais mieux…mais j’espere la revoir en vrai bientot. a bientot!