Tripy a, malheureusement, été vendue en 2017. Notre déménagement en Suisse et les difficultés d’importer la moto pour rouler au quotidien nous ont forcés à prendre cette décision qui encore aujourd’hui me crève le cœur 🙁 Elle a été un compagnon de route fiable, et de loin la meilleure moto qu’on ait eu…parce que par la suite, on a enchaîné pas mal de bécane, mais aucune n’arrive à la cheville de Tripy…longue route à toi l’amie…
Une petite présentation de Tripy, notre moto de voyages…
Elle n’est pas vraiment belle, c’est mieux, elle est faite pour moi…
Cette citation d’un très grand artiste français représente bien Tripy : bon sang qu’elle est moche, mais bon sang qu’elle est pratique !
Tripy est un Tiger 800 de chez Triumph, c’est un « trail routier », autrement dit c’est à la moto ce qu’un SUV est à l’automobile.
Mais pourquoi avoir pris une moto aussi moche ? Bah en fait, on n’a pas eu le choix : Jmi a les jambes un peu (trop) courtes, donc le choix de moto s’en trouve restreint, surtout dans les domaines des trails. Et comme on est des voyageurs, on voulait un trail. Donc, dans ce segment de moto, le choix était Tiger 800 ou…Tiger 800 🙂
A l’achat, la moto était fournie avec ses deux valises latérales, prête à partir en voyage, en RoadTrip…d’où son petit nom Tripy !
Pour la couleur jaune-dégueulasse, c’est pas un choix, cette moto n’est pas ultra courante sur le marché de l’occasion, donc la couleur, on doit s’en accommoder…bon, après tout, nos autres véhicules ont tous des couleurs originales (Orange-Saumoné, Nara-Bronze, Hot-Magenta…), place maintenant donc au jaune-dégueu 🙂
Les premiers voyages
Bon, une fois la moto acquise, faut commencer à tomber du kilomètre pour être à l’aise au guidon…Rien de mieux pour ça que l’Auvergne…Bon, faut taper 500km pour y aller, mais après tout, c’est quoi 500km (quand on en envisage plusieurs milliers par la suite…) ? Surtout qu’une fois sur place, c’est le paradis du motard : des chemins, des virages, et les deux en même temps 🙂
Ces photos ont été prises en direction de Pont d’Alleyras, on peut voir la plaine autour du Puy-en-Velay en plein mois d’août…Ok, on valide la moto, elle est moche, mais confortable 🙂 On est prêt à partir ! Ou presque, avant il faut…
La préparation
Comme tous nos véhicules, Tripy a eu le droit à sa petite préparation, le but : voyager 🙂
Comme c’est un trail, il faut pas grand chose : des crashbars, autrement dit des grosses barres latérales qui évitent de tout casser sur la moto quand on la fait tomber (vous savez, comme à l’école-moto…) et un sabot de protection pour le carter moteur (comme sur nos 4L et sur Teddy) si jamais on rencontre un caillou un peu plus gros que les autres et que le moteur il se décide à lui faire la bise…
Puis comme sur une moto ça manque de vide-poche, je savais pas où ranger mon rouge à lèvres, du coup, on installe un petit sac de réservoir…
L’équipement de la moto vient de chez SW-Motch, Deutsch Qualität !
Pis, histoire de faire quelques petits ajustements sur l’électricité de la moto, je profite d’une belle journée pluvieuse bordelaise pour retirer le réservoir et faire un peu de nettoyage…En fait, une moto, c’est tellement plus simple qu’une voiture à démonter !
Et voilà, c’est Tripy 🙂
Evidemment, et c’est important de le préciser, mais en moto, l’équipement du motard est tout aussi important que l’équipement de la moto. C’est pour ça que Hyon et moi-même sommes équipés de casque intégraux Shark, de blousons avec dorsales, etc…
Aller, maintenant, y’a p’us qu’à prendre la route !