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Jeudi 15 juillet
Stykkisholmur–>Borgarnes–>Thingvellir, par la F550. Dodo Reykjavik : 249km
Levé 8H30, c’est mieux !
Route jusqu’à Borgarnes sans particularité (toujours belle entre champ de lave, volcan et tout et tout…)
Puis tentative de piste : route 530 continuant apparemment par un gros passage à gué, alors demi-tour pour une route un peu plus sage jusqu’à Reykholt.
Puis nous entamons notre première piste “F”, c’est à dire pour 4X4 ! Mais Jungly est comme un poisson dans l’eau, trop facile ! Les pilotes ont alterné, on a tous les deux bien apprécié, on a filmé…Et avec les glaciers comme paysages et la “Hvita” s’écoulant à travers les champs de lave, c’était magnifique…
Nous arrivons en début d’après-midi sur le site de Pingvellir, berceau de la démocratie, car ce fut le lieu de rassemblement de l’AlPing, premier parlement (comme quoi les viking n’étaient pas si barbares que ça…!)
C’est aussi un haut lieu géologique car c’est ici qu’est visible la faille médio atlantique, qui s’écarte tous les ans de 2 centimètres !
Installation au camping de Reykjavik vers 18h00 puis départ pour le centre de Reykjavik.
Petite ballade dans le quartier historique, avant de se poser dans un resto : quel resto ! On s’est régalé avec 3 grosses brochettes : saumon (classique), baleine (fort, mais bon !), et…cheval -argh- mais je dois avouer que c’était bon (déééélicieux pour Jmi…)
Petite ballade digestive sur le bord du port pour retrouver jungly, puis retour au camping.
21h, trop tard pour profiter de la piscine d’eau chaude naturelle à côté du camping, mais douche chaude à l’odeur de souffre !
2 islandais ont regardé Jungly sous toutes ses coutures, même sous le capot ! et un préparateur de toyota hollandais est aussi venu tapper la causette…décidément, madame fait sa star partour où elle passe ! En plus, l’Islande est truffée d’auvergnats, et elle se ballade en 63, encore une raison de se faire des copains…
Sur ce, dodo!
Vendredi 16 juillet
P’tit dej’ au camping, départ à 8h15 : bien !
En chemin, arrêt devant les chutes de ?? (le nom n’était pas indiqué…)( 🙂 )avec une échelle à saumon (sans saumon)
Direction Gullfoss. Deuxième gros spot à touristes. Chutes assez jolies malgré tout, surtout qu’il fait toujours un temps magnifique.
Puis continuation de la route 35 puis c’est parti pour la F35 ! On s’arrête manger après les premiers kilomètres : tôle ondulée, aïe aïe aïe. Première réparation : madame la clavette de frein arrière droite s’est fait la malle donc mise en place de 2 rilsans, et ça tient !
La piste est magnifique au milieu des volcans, mais cassante avec des gros trous et cailloux partout.
Les pistes sont sèches, comme au Maroc. Le paysage paraît désertique, mais des glaciers nous entourent de partout, ouahou !!!
Sur les conseils du routard, on prend une “mountain track” qui conduit à des sources chaudes (Hveraverdi). Cette piste se révèle très difficile, avec surtout de très fortes montées caillouteuses. Jungly gravit le tout avec succès, et quand nous atteignons le panneau “hot spring area”, seuls des 4X4 sont garés sur le parking : BRAVO JUNGLY ! Et merci de nous avoir emmenés jusque là ! Parceque c’est magique : des fumerolles partout, des montagnes déclinant toutes les nuances d’ocre, et une piscine naturelle au milieu de tout ça. On est même à hauteur des glaciers. On barbotte là pendant un bon bout de temps, comme quoi ça sert de rouler vite sur piste !
On reprend la piste de montagne en sens inverse et on continue la F35 vers Kjölur et Hveravellir où nous établissons notre camp pour la nuit. C’est encore une zone géothermique, venteuse (on a bien fait de garder les sardines du camping de Reykjavik, oui parceque ça fait parti des trucs qu’on avait oubliés, on s’est un peu trouvé bêtes…) P’tit’ ballade pour visiter le mini geyser, p’tit’ soupe chinoise (très épicée !) et plouf dans la piscine chaude…dur dur de sortir, il caille et il vente…on rejoint la tente, et dodo
Samedi 17 juillet
Levé 9h40. Rangement. Vaisselle sommaire de la veille.
Démarrage de Jungly : la pente où on l’avait garée se révèle un peu raide et caillouteuse…après plusieurs tentatives et un gros trou formé sous les roues, plusieurs personnes du camping viennent à notre rescousse. La poussée ne suffisant pas, c’est un 4X4 qui nous sort de là, ouf !
C’est moi qui prend le volant, et c’est parti pour la F35 dans l’autre sens ! Mais beaucoup moins vite…Quand tout à coup, bruit de casserole. Arrêt. Diagnostic : la plaque de protection avant est tombée ! Quand Jmi répare, il se rend compte que les boulons étaient coupés net…incroyable, la panne incongrue !
Jmi reprend le volant, on finit la piste (sacrée tôle ondulée !), arrêt au parking de Gullfoss pour un check up de Jungly : tout va bien , apte au service !
On reprend la route qui nous ammène à la F208 pour le Landmannalaugar. A la deuxième station essence, cette piste est indiquée comme strictement réservée aux 4X4, mais un Islandais nous confirme qu’on passe, mais lentement !
En effet, Jmi se résout à faire du 20 à l’heure, c’est rare ! très rare…piste tantôt tôle ondulée, tantôt sable, tantôt cailloux et 2 passages à gués pour clore l’étape de la journée, passés avec succès si on ne compte pas le tankage dans le tas de cailloux de la berge d’arrivée. Mais un français m’aide à pousser et on sort Jungly facilement.
Le paysage est une fois de plus sublime, le soleil est toujours de la partie , c’est génial.
Montage du campement (quel vent ! on ajoute une couronne de cailloux aux sardines pour maintenir la tente au sol). Petite ballade sur la coulée de lave juste à côté du camping (petite frayeur car on avait perdu le chemin pour rentrer…)
Double portion de soupe chinoise au dîner. Le vent s’étant un peu calmé.
Puis vaisselle, puis baignade dans la peut-être dernière source d’eau chaude de notre voyage. Avec les volcans ocres éclairés par les derniers rayons du soleil, beau tableau !
Séchage
Dodo
PS : si ça nous gratte partout demain, on était prévenu du risque d’attraper le “prurit du nageur” dans la source, trop cool…!
Dimanche 18 juillet
Bon anniversaire Emilie !
Départ tranquillou pour continuer la piste F208 vers 12H. On se filme et on s’amuse dans les 2 passages à gués proches du camping. Aujourd’hui, c’est moi au volant, et je suis gatée 🙂 : la piste est superbe et pleines de rivières à traverser tout partout ! 2 se révèlent un peu plus difficiles mais Jungly passe tout avec succè et presque sans difficulté ! (cliquer sur Jungly pour voir l’animation…)
Un p’tit arrêt à Eldja : grosse faillet et belle cascade, pour le déjeuner, et p’tit ballade post-prandiale fort sympatique !
Resto : agneau grillé pour moi, hamburger à l’agneau grilé pour Jmi, hmmmm, voilà qui nous requinque : la piste c’est fatiguant !
Un passage par les lavabos pour un semblant de shampoing (beurk l’eau qui s’écoule de mes cheveux…je devrais ptet passer sur les détails…!) et au lit !
Demain : Lakagigar; piste 4X4 strictement. Il y a écrit dans le routard “n’est pas un homme qui ne boucle pas cette piste”- Jmi cogite- va-t-il bien dormir quand même cette nuit ? :):):)
Lundi 19 juillet
Les premiers kilomètres de pistes se révèlent plutôt faciles mais les difficultés augmentent de façon croissante : des sections très caillouteuses et des dénivelés importants (voire très importants) et surtout ces fameux franchissements à gués. Nous passons le premier sans soucis, toutefois après sondage à pied. En revanche nous restons coincés dans le second suite à une collision avec un gros cailloux. Par chance, nous faisions un bout de route avec un 4X4 d’islandais (pas très expérimentés…). Après plusieurs tentatives pour sortir la voiture seuls (Marion a poussé dans l’eau froide !) on se résout à utiliser la corde de traction…Nous continuons donc la route avec les islandais. Jmi reconnaît les rivières à pied pour les deux voitures du coup…Le troisième est franchi avec succès mais difficulté (profondeur = genoux de Jmi = environ 40cm) et nous enchainons la piste jusqu’au Laki. Nous nous y reprenons à deux fois pour monter la route jusqu’au parking.
Là nous sinuons les chemins de randonnée : un jusqu’au sommet du Laki, et un au milieu d’un cratère.
Jmi ayant peur du gros nuage noir, annonciateur de pluie ?; et donc de montée des eaux des rivières, nous ne nous arrêtons pas manger et continuons la boucle de la piste 206 du Lakagigar.
En effet, le guide, planté là sur le parking au milieu de rien !, nous avait prévenus qu’il y aura une rivière à traverser. En chemin nous rencontrons nos islandais qui avaient décidé de faire demi-tour : peur de la prochaine rivière à traverser, alors qu’ils sont en 4×4…Nous continuons tout de même, courageux et téméraires, enchainant les paysages noir de lave jusqu’à arriver à la fameuse rivière, petite oasis dans le désert de lave. Là, moutons et agneaux paissaient tranquillement, nous regardant nonchalament. Le décor était sublime, mais la fameuse rivière nous barait la route !
Nous trouvâmes un petit camping avec douche comprise. Enfin, après plusieurs jours de pistes poussiéreuses, de bains vaseux et algueux, un peu de propreté ! Nous jetâmes ainsi donc notre dévolu sur la douche dès notre arrivée et c’est ainsi que nous allions joyeusement au centre du visiteur de Skaftafell par la suite.
Là, notre déception fut à la hauteur de la joie de notre douche : l’accès internet était payant. Toutefois nous profitâmes de notre venue en ces contrées pour visiter ce centre fort intéressant et en apprendre plus sur l’éruption de 1996. Nous en profitâmes aussi pour recueillir des infos pour la randonnée du lendemain puis regagniions notre camping afin de nous restaurer d’une double ration de soupe chinoise.
La salle commune où nous nous installâmes fut bruyante, ceci du à une bande de jeunes touristes prépubères et immatures français. Mais un Viking préparait son repas avec dextérité (il sait couper des oignons sans pleurer !) et en grande quantité avec calme et sagesse.
Rassasiés nous rejoignîmes notre tente afin d’y établir le programme de la suite des événements.
Il est 22h11, bonne nuit.