Enfin, après quelques mois de retard, on va parler un peu de nos vacances d’été, notre Covid-tour 2020 !
Mise au point
Bon, avant de commencer, une petite explication sur le titre de cet article…non, on n’est pas tombé dans la mode des mot-dièses, et de mettre des « van » à toutes les sauces : #vanlife, #vantour, #vantrip, #van-n’importe quoi…en fait, c’est plus du foutage de gueule de tous ces trucs qu’on peut voir sur Internet et les réseaux sociaux, des mots-#, des photos de pieds avec en fond du paysage et des images à faire pâlir le maquillage naturel de Kim Kardashian #nofilter. La photo d’intro n’est pas de nous, on fait pas dans le aussi cliché…
Non, on n’est pas comme ça ici…Maintenant, la #vanlife, c’est un truc à la mode, encore plus depuis la Covid (oui, faut dire LA Covid, donc on fait les choses bien), mais en fait, ce mode de voyage, de vie, ça fait bien avant qu’Instagram débarque que ça existe. Et les gens qui faisaient ça, on les appelait les punk à chiens, ou des marginaux, pour être plus poli. Pis on a inventé un mot anglophone avec un # devant, et du coup, c’est devenu super cool, tendance ! Nous, ça fait 10 ans qu’on fait ça avec notre Def, alors quand on vient nous apprendre ce qu’est la « vanlife » parce que ça fait 5 mois qu’on a un van…d’ailleurs, on dit bus nous, pas van, donc on vit la buslife ? Ok c’est moins tendance…
Bref, s’il vous plait, les Internet, arrêtez avec tout ça, c’est pas super cool mais juste ridicule vos trucs…Vanlife, ça sonne mieux que camping c’est sur, mais concrètement, c’est pareil…demandez conseil à un expert sur la question : F. Dubosc 🙂
Aller, ceci étant dit, le coup de gueule étant passé, on peut y aller…
Ce blog a été prévu à la base pour nos familles et nos amis, et donc, un article qui va leur faire la part belle ! On parle de vous !
Covid-tour 2020
Bon, à la base, on aurait dû partir en Hongrie avec Teddy. Du coup, on n’est pas parti avec Teddy, et on n’est pas parti en Hongrie. Bah oui, en 2020, rappelez-vous, cette année-là, une grande maladie a sévi dans le monde, ce qui a empêché les grands voyages. Mais ça, à la limite c’est rien. 2020, rappelez-vous, c’est surtout l’année où on a dû vendre Teddy, et ça, c’est grave !
Donc sans Teddy et sans Hongrie, on s’est dit : bah si on allait voir les copains en France, et avec Baly, notre T6 fraîchement acquis et totalement prêt à voyager ? A ce moment-là en France, fin juillet-mi-aout, le pays sortait du confinement, les gens retrouvaient la lumière du soleil dehors, et il n’y avait pas trop trop de restrictions. Mais ça, c’était avant qu’on passe.
Comme tout grand voyage, ça doit commencer en Auvergne, point de départ de n’importe quelle grande exploration. Bon, en fait, on était sensé vendre Teddy, mais l’acheteur nous a fait faux bond juste avant la vente. Mais du coup, c’est l’occasion de mettre Baly un peu dans les petits chemins Auvergnats qu’on connait bien pour évaluer la bestiole…
Bon, plutôt content du test : ça passe bien en chemin, le blocage de différentiel arrière c’est utile, et ça monte là où je pensais pas que ça monterait 🙂 Le test tout-terrain est une fois de plus validé, on est donc prêt pour partir en vacs et taper 4500km d’autoroute !
Bon, après ce petit détour auvergnat, les vrais vacances commencent, avec des étapes dans le nord…
De Dijon à la Bretagne en passant par Lille et Tours
Le premier rendez-vous c’est à Dijon ! Ville où on n’est jamais allé, on fait un petit stop pour la pause du midi et retrouver une amie de Hyon, sage-femme, qui est installée sur la région. On se retrouve sur la place principale, face à la mairie, histoire d’avoir quelques photos #instagrammable, et pouvoir dire qu’on était à Dijon…
Bon, autant dire qu’on n’a rien eu le temps de visiter, on n’a fait que manger, pis il fallait ensuite avancer, car le soir, nous avions prévu de dormir près de Troyes, dans la forêt d’Orient prêt du lac d’Orient.
Alors, si vous allez là-bas pour voir une grande forêt, n’y allez pas, vous serez déçus ! On n’avait pas vraiment d’attente nous en fait, on voulait juste se poser là-bas pour couper la route car Lille depuis la Suisse d’une traite, ça faisait un peu loin.
Par contre, on était content de trouver un lac pour se rafraîchir un peu car fin juillet, la canicule était arrivée en France !
Après un restaurant désastreux (Restaurant La Mangeoire, n’y allez pas sauf si vous aimez les produits périmés qu’on vous ressert deux fois, et attendre 2h pour avoir un dessert…), on passe notre première nuit dans Baly !
Bon, du coup, c’est pas idéal car on arrive de nuit sur le coin dodo, il fait super chaud mais comme y’a des moustiques on peut pas laisser les portes ouvertes. Alors, ça fait rêver la #vanlife ?
Mais le lendemain, il fait beau, on peut ouvrir un peu les portes car les moustiques sont partis et c’est déjà plus cool…
Mais ce jour-là, malheur, notre première (presque) panne sur Baly ! Ni une ni deux, j’appelle Martial Assistance, mon mécano favori pour avoir des conseils…
Bon, ok, en fait, c’est juste le lave-glace qui est vide…oui, il y a un capteur pour ça ! On sent qu’on est passé au XXIème siècle avec cette voiture, on te dit même quand il n’y a plus de lave-glace ! Manquerait plus qu’un voyant pour te dire quand tu n’as presque plus de carburant !
Comme on l’avait testé avant de partir, on a jeté un matelas à l’arrière du véhicule, sur les banquettes de sièges qui sont repliés. On a rajouté en plus un matelas enfant sur les sièges pivotants pour mettre Nana dessus, histoire que Jmi ait un peu de place pour dormir car entre la mère et la fille sinon ça allait être long les vacances…Les rideaux font pas mal de sombre dans la voiture donc c’est parfait…juste, faut trouver une solution pour avoir de l’air sans avoir les moustiques
Aller, on reprend la route, direction Reims ! Non pas pour boire du champagne, mais parce que c’est sur notre route, et qu’il faut s’arrêter pour manger le midi. Oui, notre journée est rythmée que par des pauses bouffes : repas du midi, goûter et repas du soir.
Il commence à faire super chaud, il faut mettre le masque dans les restaurants et à cette époque, on n’avait pas l’habitude et surtout en Suisse on n’avait pas besoin.
On fait tout de même un petit tour en ville histoire de digérer, Nana découvre les carrousels (et donc il faudra, à partir de ce moment, négocier à chaque fois qu’on en croisera un..) et on reprend la route pour arriver à destination : Lille !
Oui, on a traversé une bonne partie de la France pour aller à Lille. Non pas pour y passer plusieurs jours, mais juste y passer une soirée, pour voir Agnès, juste pour aller manger avec elle et son copain pour une soirée 🙂
Est-ce qu’on a bien mangé au moins ? Oui oui, mais l’essentiel c’était surtout de les voir.
Oui, on peut taper des centaines de kilomètres juste pour aller faire coucou à des copains pour quelques heure.
Le soir, on trouvera un petit spot non loin de chez Agnès, près d’un petit canal. D’ailleurs, on a renseigné ce coin sur park4night. Oui, nous on n’est pas du tout fermé et contre cette application pour trouver un coin pratique pour passer la nuit, car les « vrais vanlifers », eux, ils crachent sur ces applis car c’est de la triche pour eux…En fait, les vanlifers ils pensent être l’élite donc ils veulent pas que tout le monde puisse bivouaquer facilement, car c’est LEUR truc à eux, c’est pas grand public…
Bon, voilà, on a atteint Lille, la première grosse étape de ce petit tour de France. Maintenant, on va pas aller trop loin, direction…Tours ! Ah si, en fait, c’est loin.
Pour rallier notre destination, on doit traverser la région parisienne. Joie et bonheur de se retrouver coincé plus d’une heure dans les bouchons en plein chassé-croisé juilletistes et aoûtiens ! Quelle vue magnifique sur Paris, sur fond de ciel bleu, entourée d’un splendide nuage de pollution jaunâtre, le tout par une température extérieure de 42° à 11h du matin…merci la clim du coup ! Sans toi, on n’aurait pas survécu…bon, nous on a la clim devant, par contre, Nana derrière elle a pas, mais bon, elle sait pas donc elle se plaint pas.
A Tours, on va retrouver Jef et sa famille.
Jef, ça fait 8 ans qu’on l’a rencontré, à Moscou, en Russie, quand on était en panne (voir ici).
On le répète souvent, mais voyager en véhicule, c’est aussi tomber en panne, et tomber en panne c’est pas du tout une fatalité, au contraire, on fait de belles rencontres !
8 ans plus tard, des enfants pour tout le monde, Hyon marraine de sa petite dernière…bah on est content d’avoir cassé la boite de vitesse en Russie en 2012 !
On découvre un des avantages de Baly, qui est un minibus en fait : on peut aller se promener à 7 dedans et prendre le nécessaire pour que les enfants suivent le rythme en ballade à pied…
C’est là qu’on se rend compte qu’on a vieilli : y’a 8 ans, on se promenait dans Moscou, tous les 3 Jef, Hyon et Jmi, et maintenant, on se ballade tous les 7…
Alors Tours, c’est une petite ville sympathique ! Un centre-ville qui était piétonnisé pour le weekend, des petits resto, le tram, des activités nocturnes, des plages pas loin pour se baigner dans la Loire…
Mais le Covid-Tour doit continuer, en effet, derrière nous, les villes qu’on traverse commencent à mettre des mesures anti-Covid en place : port du masque obligatoire à Lille maintenant à Tours, alors il faut avancer.
Dernière étape de notre partie Nord du Tour de France : la Bretagne !
Bon, c’est bon, on a nos passeports, on peut y aller ! En fait, l’idée de partir voir les copains durant l’été est née de là : un pote que Jmi a connu durant ses études d’ingénieur s’est maintenant installé dans une ferme au fin fond de la Bretagne. L’endroit où personne n’irait le voir tellement c’est isolé, personne sauf nous 😀
On se pose deux jours, on profite un peu de la fraîcheur bretonne, car oui, désolé les bretons, mais là où partout en France il faisait 40°, ici il fait même pas 20° et il crachine ! Bienvenue en Bretagne…mais entre deux averses, Hyon profite pour aider la patronne des lieux dans le potager !
On finit cette étape bretonne du côté de la Capitale de la Bretonnie : Nantes ! (et voilà, notre site est maintenant bloqué dans toute la Bretagne…)
Non, ok, c’est une blague pour faire rager les bretons, je voulais dire Rennes ! (et le Mont Saint-Michel il est normand… :-P)
On retrouve la famille de Hyon là-bas, et comme en ce moment c’est la fête nationale Suisse, on diffuse un peu de la culture de notre pays d’accueil !
Oui oui oui, on a fait porter à des bretons d’autres couleurs que leur traditionnel Gwenn ha Du !
Voilà, le tour du coté Nord, ça c’est fait. On va maintenant entamer la descente vers le Sud
De l’Ile de Ré à Toulouse en passant par Bordeaux
« Oué mais l‘Ile de Ré c’est pas le sud, nia nia nia », bah en fait, si c’est au sud de la Bretagne donc c’est le sud ! Fin du débat.
Je sais pas pourquoi, mais quand je pensais Île de Ré, moi je pensais un tout petit bout de terre, mais vraiment le truc tout petit dont on fait le tour en 20 min en vélo. Mais en fait, non, pas du tout, c’est une île relativement grande, avec plusieurs villages posés dessus, et même si on peut tout faire à vélo ou presque, quand on va à l’autre bout de l’île, on est mieux en voiture !
En fait l’Île de Ré c’est un cas d’école : faudrait envoyer là-bas tous les bobos parisiens qui prônent le 100% vélo partout (ah, en fait, on me dit que c’est déjà le cas, 95% des touristes sur l’Île de Ré sont des bobos parisiens). Là-bas, c’est pas du tout le paradis du vélo mais l’enfer du vélo ! C’est le plus bel exemple pour montrer que si on laissait une zone avec les vélos en priorité, ça serait un bordel sans nom, avec pas mal d’accidents car les gens ne respectent rien. D’ailleurs, notre hôte, s’est cassé le bras sur un accident de vélo là-bas (mais lui c’est pas un bobo parisien mais un Lillois). Oui, on va voir de la famille de Lille à l’île de Ré (le jeu de mot marche mieux à l’oral qu’à l’écrit…Lille – l’Île, vous l’avez ?)
Bon, pis quand on est sur une île, en fait, le seul truc à faire à part manger c’est aller à la plage, donc on fait comme tout le monde, on va à la plage.
C’est tout de même bien rafraîchissant car autant en Bretagne il faisait frais (il faisait chaud vous dira un breton), autant ici, c’est la canicule !
Et là, on se rend compte encore qu’on devient vieux : 45° au Turkménistan ça nous dérangeait moins que 40° en France avec la clim…il est loin le temps de notre jeunesse !
Pire encore, au lieu de dormir dans Baly en pleine chaleur, on a une chambre dans la maison avec salle de bain privative et douche !
De là à ce que le prochain trip se fasse en relais et châteaux, y pas des kilomètres !
Mais bon, c’est pas tout, il fait pas encore assez chaud ici, allons plus dans le sud, allons à Bordeaux !
Ahhhhh…Bordeaux…c’est toujours un peu spécial quand on passe à Bordeaux. Autant Paris ne nous manque pas du tout, alors qu’on y a passé plus de temps, mais Bordeaux c’est toujours un pincement au cœur. On est resté moins de 3 ans (mais genre beaucoup moins car durant ces 3 ans ya eu des voyages au long cours…) mais on a vraiment adoré. Du coup, c’est dans ce secteur qu’on passera le plus de temps, pour voir les copains, faire nos petits tours / pèlerinage des lieux et resto qu’on connaissait mais constater que tout a fermé / changé. C’était mieux avant ! (et en disant ça, on rentre définitivement dans la catégorie des vieux)
Qui dit Bordeaux, dit vin ! Je ne lancerai pas de débat bon ou mauvais, mais en tout cas, Bordeaux ça rime avec vin (oui enfin ça rime pas vraiment, enfin c’est une rime digne de Gim’s quoi), et encore plus que Bordeaux, Saint-Emilion ça fait penser au vin ! Donc on va là-bas pour retrouver des copains qui sont…bah vignerons !
Oui, la vie est dure, on vient de passer de l’Île de Ré en mode tout confort à une soirée dans des vignes de Saint-Emilion. Ce soir encore, on ne dormira pas dans Baly, mais dans un vrai lit dans une chambre. Pourtant, on avait le choix pour dormir dehors…
On ne pouvait bien sûr pas passer par là sans la visite du chai. Attention, instant pub ! Mais ce n’est pas du placement produit, on n’a pas été rémunéré pour ça, mais on va vous parler du domaine Cormeil-Figeac.
Victor et sa soeur on repris le domaine familial sur le tard. Il a une vision assez innovante de son métier : il veut favoriser la nature et le naturel plutôt que le sur-travail de la terre et avec des éléments issus de l’industrie chimique. Par exemple, avec un vin sans sulfite, ou encore avec des tests réalisés pour protéger et favoriser la diversité dans les sols. A la base paysagiste, cette vision innovante doit lui venir de son expérience, et surtout, la volonté de se démarquer et plaire à un public jeune et soucieux de ce qu’ils boivent.
Je ne peux pas vous dire si son vin est bon car depuis les chimios, je n’ai plus aucun goût pour le vin rouge, mais en tout cas, l’approche qu’il a, le travail fait et la volonté de rajeunir l’image du vin, tout ça fait que ça donne envie d’aller boire chez lui !
Précisions tout de même : les enfants ne boivent pas de vin sur les photos bien sûr, mais du jus de raisin. Le domaine organise des activités découvertes pour les enfants, et bien entendu, ils ne consomment pas d’alcool mais découvrent les métiers du vignerons.
Aller, on continue, on reprend la route car on a encore du monde à voir !
On ne pouvait pas passer dans la région sans voir Denis ! Denis, un inconditionnel de ce site, un ami qui nous a aidé quand nous avons préparé Teddy pour partir en 2014, qui nous a aidé quand il a fallu déménager le garage…En fait, Denis, et comme d’autres de nos copains, c’est la preuve que pour être amis, on n’est pas obligé d’avoir le même âge, ou d’être dans la même tranche d’âge. On a pas mal de copains qui ont l’âge d’être nos parents ou presque, mais ça ne fait aucune différence !
Ce qui est cool, quand on passe voir Denis, c’est qu’il y a toujours un bon morceaux de viande et des bonnes bouteilles qui nous attendent !
La convivialité du sud-ouest, la bonne bouffe du sud-ouest…voilà pourquoi on aime et on a aimé Bordeaux et sa région !
Une belle soirée chez Denis, qui se prolongera un peu finalement, tellement on est bien. Petit détail : il avait prévu une petite piscine pour Nana, avec la chaleur, elle était pas mécontente de passer son temps les fesses dans l’eau. La piscine aurait été plus grande, on se serait bien mis dedans aussi !
On s’éloigne un peu de Bordeaux, mais pas tant que ça comme on était du côté de Libourne, et maintenant, direction la Dordogne !
Changement de cadre, on retrouve un pote de Hyon qui a quitté la région parisienne (on se demande pourquoi…) pour maintenant être berger itinérant !
Un nouveau job pour Hyon ?
En tout cas, elle aura guidé deux fois le troupeau qui compte plus de 600 têtes à cette époque avec tous les petits
Du coup, avec autant de viande qui gambade devant nous comme ça, bah le soir, on teste les produits pour voir…
Un bon petit gigot d’agneau au BBQ, avec une petite marinade créole…miam !
Mais comme il fait toujours chaud, qu’il y a pleins de monde dont des enfants, il ne reste qu’une solution : à l’eau !!! C’est dans l’étang situé sur le terrain que les enfants (et les plus grands) s’amusent ! Et c’est près de l’étang que le soir on fera un BBQ…la belle vie quoi !
Ca fait plusieurs soirs qu’on squatte des lits et des chambres, il est temps de revenir un peu dans Baly pour faire dodo…et en fait, on est bien dedans, car finalement c’est notre petite maison roulante !
Dans cette configuration, Hyon peut encore faire la grasse mat’, pendant que Nana et moi on prend le ptit-dej. Ce qui n’est pas pour déplaire à Hyon qui n’est pas du matin, mais alors pas du tout.
Le matelas, en bout, repose juste sur deux caisses, mais il ne tombe pas car il est super épais (matelas de clic-clac) pis de toute façon il y a peu de poids sur le fond du matelas. Dans les caisses, 4 au total, on a rangé nos affaires dedans, tout simplement. Pas d’aménagement sophistiqué.
Comme nous sommes en configuration 7 places (2+2+3) pour les sièges, il manque donc un siège sur la rangée du milieu (2+3+3 normalement). On a volontairement enlevé ce siège pour avoir de la place pour circuler dans la voiture. Mais du coup, ça fait un trou pour le matelas, qui repose dans le vide à cet endroit-là.
Alors on rajoute 2 caisses pour boucher ce trou, comme on a fait pour l’arrière, tout simplement.
Et devant, on aperçoit le matelas jaune de Nana, qui est juste posé sur les sièges avant tournés vers l’arrière
On a vraiment fait au plus simple pour partir en vacances, car en fait, au moment du départ, ça faisait à peine plus d’un mois qu’on avait Baly 😀
Et enfin, dernière étape de notre tour de France : Toulouse ! A Toulouse, on vient voir Véro, une amie de Jmi depuis l’époque parisienne. On a déjà croisé Véro sur ce site : on est allé la voir en Russie, à Kaluga en 2012 (souvenirs…).
Cette fois-ci, c’est un peu moins loin pour la voir ! Bon, je suis passé rapidement la voir au retour de la Gibraltar Race l’an passé, mais mes pannes ont fait que mon arrêt fut bref…
C’est toujours un peu frustrant de passer en coup de vent voir les gens, mais on a peu de temps, beaucoup de gens à voir et encore plus de kilomètres à faire !
On vient de faire Lille, Bretagne, Toulouse, pour les points les plus éloignés, la Covid derrière nous nous rattrape et oblige petit à petit les villes derrière nous à porter le masque, il est temps de rentrer à la maison. Mais avant ça, un petit détour en Andorre, comme on est à coté.
Clairement, on va pas là-bas pour faire du tourisme. Non, on va là-bas chez Andorra Camper pour déposer Baly pour son premier gros chantier : l’installation d’un chauffage !
Oui, une fois de plus, on a vieilli, et le premier truc qu’on fait, c’est un truc de vieux : faire poser un chauffage stationnaire.
En fait, dans le Def, on en avait un que depuis 2018, à la base on avait pensé à Nana, pour pas qu’elle ait froid, mais c’est Hyon qui a été la plus ravie de cet ajout. Finalement, c’est vraiment pratique : ça permet de camper par tout temps, pas juste quand il fait beau et chaud, et en hiver, ça aide pour avoir moins de buée dans la voiture.
Contrairement à Teddy, cette fois-ci on a choisi un chauffage Planar Air 2D, et non pas Eberspaecher. Concrètement, c’est la même chose mais en 3 fois moins cher, donc le calcul il est vite fait.
Certains sites vous diront que c’est de la me*de parce qu’ils sont revendeurs d’une autre marque (par exemple un revendeur qui pense que tout le monde le connaît et qu’il connait tout le monde car il a voyagé il y a 15 ans et spécialiste dans les chauffages). Les aménageurs intelligents eux, ils sont passés sur Planar car c’est fiable et moins cher pour le client (notamment Andorra Camper)
Attention ! Précisions techniques pour ceux qui tombent ici en ayant recherché des infos sur les chauffages pour T6. Dans un VW T6, et de façon générale dans un véhicule aux normes Euro6, l’installation d’un chauffage stationnaire nécessite une 2ème batterie. En effet, le véhicule étant équipé de Start&Stop, ce système n’est pas totalement compatible avec un périphérique tel un chauffage branché sur la seule et unique batterie du véhicule. Mais ce n’est pas tout ! On ne peut pas brancher la batterie additionnelle avec un simple coupleur-séparateur comme on peut en trouver beaucoup pour pas cher. Non, toujours à cause du Start&Stop, la batterie additionnelle doit être branchée avec un booster à la batterie principale, car seul cet appareil saura gérer efficacement la charge des batteries avec la contrainte du Start&Stop. Oui, c’est l’accessoire qui nécessite un accessoire qui nécessite un accessoire…
Du coup, chez Andorra Camper, on a fait monter la batterie additionnelle avec son booster (sous le siège conducteur) et le chauffage Planar Air 2D sous le siège passager.
Le temps de l’opération (une journée de travail), nous on en a profité pour faire du shopping à Andorre-la-Vieille. Masque obligatoire partout dans la ville ! A cette époque ça paraissait étonnant, mais maintenant ça commence à devenir normal…
Et puis vient la grande remontée vers la Suisse…plus de 800km à faire en moins d’une journée, donc en partant d’Andorre, vers 19h, on roulera assez tard et on passera la nuit sur une aire d’autoroute. Fini les vacances glamour, maintenant on fait dans l’efficace et le plus rapide.
Heureusement, en cours de route, à mi-chemin, il y a Olivier&Françoise et Franck&Annie ! On fait donc un stop chez Aménagement4x4 pour le repas de midi et un bon moment de l’après-midi. Ca fait du bien de couper un peu la route, de se poser et encore une fois, manger un bon morceau et boire quelque chose !
Et comme d’hab, quand on arrive là-bas, notre GPS nous fait des blagues et on arrive par le petit chemin défoncé en bas de chez Olivier ! Là, il est bien défoncé avec les orages qu’il y a eu, et même un arbre qui est tombé ! Par chance, on est juste assez bas pour passer en dessous, et malgré nos pneus d’origine qui patinent un peu dans la montée, on est passé et arrivé ! Bon, on aura laissé un clignotant dans l’histoire, mais on y est !
Voilà, c’est ainsi que s’achève notre Covid-Tour 2020, ou le Tour de France des copains. Désolé ceux qu’on n’est pas allé voir, c’est qu’on a dû faire des choix (genre zapper Paris, je t’entends d’ici râler David…) car peu de temps et trop de kilomètres. Pis si vous n’êtes pas contents, vous pouvez venir nous le dire en personne ici directement, à la maison 😀
Bonus : ou comment prolonger les vacs
Mais parce que rentrer de vacances c’est toujours dur, on n’est pas motivé, on cherche toujours un truc pour tenter de prolonger.
Et ce truc, on l’a trouvé : un petit weekend sportif entre copains ! Bon, je dis sportif, car à la base, on avait un gros projet sportif pour ce weekend là, mais Covid en a décidé autrement. Mais on a gardé le weekend pour se voir et profiter tout de même…
On retrouve Alex&Fred pour un petit apéro…
Et trop mignon, sur la table de pique-nique, ils ont installé la nappe ! C’est un truc super important pour Alex, la nappe !
On est donc posé là, en altitude, pour prendre une petite bière…on attend Martial, l’autre sportif, pour aller…au resto ! On sent tout de suite qu’on est là pour faire du sport…
Après le resto, on passe la nuit là-haut, et c’est pour nous l’occasion de tester le chauffage : on a eu chaud toute la nuit ! Le lendemain matin, il y a du brouillard, forcément c’est la montagne, donc un bon petit-déj pour se réchauffer
Oui, on se met plus loin pour pas que les Def aient trop honte Petit dej à l’abri ! Nana et sa grande copine Alex !
Donc oui, on peut avoir un VW et partager des bivouac avec des Def ! Bon, ok, on se fera toujours charrier, mais en attendant, on est aux mêmes endroits, et surtout, c’est Martial et son Def qui se sont plantés le matin quand il fallait reculer 😀 Le souci n’étant que très rarement le véhicule, mais l’interface volant-pédales…
Et après cet immense effort, il est temps de manger ! Bah oui, on a dû marcher 1.30h, il faut se restaurer !
On retrouve la table de la veille, après plusieurs tentatives de recherches pour aller ailleurs…
Evidemment Alex remet le nappe, on sort le BBQ portable, les salades et à table !
Le BBQ portable, ça c’est la découverte de l’année pour nous : un petit BBQ, grand comme un saladier, avec sa petite réserve de charbon, fonctionne sans prise, sans rien, donc on peut le mettre dans la voiture en partant !
Prochaine étape : la tireuse à bière portable…
On est loin du sud-ouest de la France maintenant, mais le plaisir d’un petit magret de canard bien saignant reste intact !
De la bonne bouffe, quelques copains, un temps pas trop mal, voilà comment prolonger encore un peu les vacances, au moins le temps d’un weekend…
Cette photo ressemble à un placement produit, mais pas du tout ! C’est juste qu’on a des talents photographiques phénoménaux !
Bon bah voilà ! C’est fait, on a un peu rattrapé le retard ! 2 mois de retard pour cet article…mais c’est long à faire hein !
4300km réalisés en 2,5 semaines, 7300km fait au total avec Baly depuis qu’on l’a, à la fin des vacs et plus de 10000km parcourus en date d’aujourd’hui avec ce véhicule…Alors oui, on a toujours un pincement au coeur quand on voit un Def, on tente même de faire signe mais bon…mais voilà, l’idée a fait son chemin, on passe à autre chose et on apprécie les moments ! En fait, l’essentiel c’est pas le véhicule, mais c’est de vivre des choses en famille qui compte le plus…
C’est tjrs un plaisir de te lire jmi. Nous n’avons pas eu l’occaz de se voir cet été mais ce sera que partie remise. Ps: j’ai kiffé le toboggan de bébé au bout du ponton
On a fait tout notre possible pour croiser nos anciens collègues, mais toi tu n’étais pas du tout au bon endroit au bon moment 😉 Prochaine fois, on viendra pas en aout, ça sera plus simple…
Le toboggan a vraiment servi en plus aux enfants ! Ils étaient pas rassurés au début, mais après ça allait mieux…
toujours très agréable de te lire jmi, peut être à une de ces jours au hasard d’une rencontre … Ne dit on pas qu’il n’y que les montagnes (suisses) qui ne se rencontrent pas.
C’est toujours avec plaisir qu’on aime rencontrer les gens, voyageurs ou pas d’ailleurs, pour partager un moment sympa ! Notre chez nous en Suisse est une halte voyageur…
comme toujours super reportage!!! tu reviens quand tu veux a moins que l’on ce deplace en Auvergne???
On peut se retrouver au milieu, à mi-chemin, en Auvergne ! Tu pourras rencontrer mes parents en plus comme ça…
Bon, faut juste finir les confinements et tout ça quoi…